Ma contribution à l'interprétation du tableau de Rafal Oblinski
(voir article précédent)
"Plus qu'une évocation de la mort, ou de la simple morbidité, je vois dans cette œuvre une métaphore de la Nuit :
Les bougies sont éteintes et la multitude des visages se forme dans la légère fumée résiduelle de la lumière passée, comme un halo du défunt temps- présent … Paix et calme règnent … Sur l'écran noir des ténèbres, les profils éthérés regardent tous dans le même sens, vers le passé, vers l'hier … le jour s'est enfui et le monde du rêve se profile, profitons-en, écoutons ce qu'ont a nous dire les songes ! Demain la flamme des bougies se rallumera, ou pas !
Sait-on que l'on va se réveiller dès que l'on s'endort ?"
ANTIOCHUS