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Vous qui passez, à l'occasion des vacances, dans le beau département de la Charente Maritime,
faites une halte dans le petit village de Moëze (près de Rochefort sur mer) vous y trouverez un étrange monument symbolique d'une époque révolue. Il se situe au milieu du cimetière communal après
avoir été au centre de la vie religieuse du village ...
La Croix Hosannière de Moëze
De même que les lanternes des morts, les croix hosannières sont des édicules funéraires dont on peut attester l'existence depuis l'an 1000
environ.
Celle de Moëze, près de Rochefort sur mer en Charente-maritime, est unique en Europe.
Construite avant 1530 elle se trouvait sur la place du village (aujourd'hui le cimetière). Elle est posée sur un
soubassement constitué d'un gradin circulaire. Composée d'une base carrée, la croix possède un péristyle (colonnades formant galerie autour de l'édifice) à vingt colonnes à fûts cannelés -
certaines en mauvais état - . Seize colonnes sont visibles à l'extérieur et quatre sont en retrait à l'intérieur. Le sommet de ce petit temple d'inspiration grecque est plus récent que le
reste du monument, il est composé d'une flèche pyramidale surmontée d'une croix.
Sur l'architrave (entablement au-dessus des chapiteaux des colonnades) une inscription latine que l'on peut traduire de la manière suivante : "Les enfants des hébreux portant des rameaux d'olivier allèrent à la rencontre du seigneur en criant et disant : hosanna au plus haut des cieux". Ainsi cette croix porte le nom d' "hosannière" pour les hosannas, ou les hymnes chantés lors des processions des rameaux. Une autre interprétation prétend que le nom "hosannière" viendrait de l'hosanne, buis sacré qui, dans la région (Poitou-Charentes) était déposé sur la croix et faisait partie d'un rituel aujourd'hui oublié.
Cette croix hosannière est classée monument historique depuis 1886.
Sur l'architrave (entablement au-dessus des chapiteaux des colonnades) une inscription latine que l'on peut traduire de la manière suivante : "Les enfants des hébreux portant des rameaux d'olivier allèrent à la rencontre du seigneur en criant et disant : hosanna au plus haut des cieux". Ainsi cette croix porte le nom d' "hosannière" pour les hosannas, ou les hymnes chantés lors des processions des rameaux. Une autre interprétation prétend que le nom "hosannière" viendrait de l'hosanne, buis sacré qui, dans la région (Poitou-Charentes) était déposé sur la croix et faisait partie d'un rituel aujourd'hui oublié.
Cette croix hosannière est classée monument historique depuis 1886.
La phrase exacte (qui n'est pas très lisible sur le fronton du monument), est :
« Pueri Hebraeorum, portantes ramos olivarum, obviaverunt Dominus, clamantes et dicentes :
Hosanna in excelsis »
(traduction ci-dessus)
