A l'occasion du dixième anniversaire des soirées lyriques de Sanxay, Les représentations d'AÏDA, le célèbre opéra de G. Verdi se dérouleront à partir du 10 Août prochain avec une modification de taille dans la distribution : Roxana Briban soprano bien connue à Sanxay sera absente elle sera remplacée par la soprano uruguayenne Maria José SIRI
Ci dessous un article explicatif dans la quotidien de la Vienne : Centre Presse
Sanxay sur les bords du Nil
Première d'Aïda ce soir aux Soirées lyriques de Sanxay ! Les voix des solistes, la puissance des choeurs et les trompettes du célèbre opéra de Verdi vont faire vibrer le théâtre antique.
Aïda, interprétée par la soprano uruguayenne Maria José Siri,
est déchirée entre son peuple éthiopien et son amour
pour le chef de l'armée égyptienne.
En 1871, les trompettes d'Aïda résonnaient pour la première fois au Caire, sur les bords du Nil. Ce soir et la
semaine prochaine, elles résonneront à Sanxay, sur les bords de la Vonne. Pour leur 10e édition, les Soirées lyriques ont choisi l'opéra le plus célèbre de Verdi, et en offrent une version qui
devrait séduire le public par un plateau exceptionnel et une mise en scène dynamique.
Christophe Blugeon, directeur artistique et créateur des Soirées, a réuni deux des voix les plus prometteuses de la scène lyrique internationale en confiant les rôles titres à deux jeunes
artistes de moins de 30 ans. Thiago Arancam, ténor prodige brésilien révélé par Placido Domingo, sera Radamès. Quant à Roxana Briban, souffrante, elle a été remplacée il y a quelques jours dans le rôle d'Aïda par Maria-José Siri, soprano
uruguayenne, qui a déjà brillé dans ce rôle à Milan.
La puissante mezzo soprano polonaise Malgorzata Walewska vient compléter la distribution du triangle amoureux,
dont les échanges sur scène, en duos ou en trios, feront frissonner les spectateurs.
Sobriété et énergie
Chaque scène est servie par les décors, sobres et réalistes, les costumes, dont certains ont été spécialement dessinés par le metteur en scène Antoine Selva, et les atmosphères créées par les éclairages. Le deuxième acte est sûrement le plus sublime de tous. Pour les danses des esclaves, Laurence Fanon, chorégraphe, a imaginé un ballet mêlant les influences ethniques et hip hop, époustouflant de rythme et d'énergie. C'est également dans cet acte que s'élèvent les choeurs triomphaux de « Gloria all' Egitto » et les fameuses trompettes. Sous la direction musicale de Didier Lucchesi, elles se répondront depuis la fosse d'orchestre et de part et d'autre du théâtre gallo-romain, emportant les spectateurs dans le triomphe égyptien.
ROYEZ Elisabeth
Maria-José SIRI dans L'air du TROUVERE : "Tacea la notte placida" en 2008