Interprètations comparées de l'air : "Io son l'umile ancella"
d'Adriana Lecouvreur de Francesco Cilea.
Margaret Price
En 1902, Francesco Cilea, pur représentant du courant "vériste" (Comme G. Puccini) de l'opéra à son époque, écrit Adrianna Lecouvreur où l'on peut entendre ce sublime air : "Io son l'umile Ancella" qui demande légato, souffle et sensibilité pour être bien interprété ...
Ecco: respiro appena...
Io son l'umile ancella del Genio creator :
ei m'offre la favella io la diffondo ai cor...
Del verso io son l'accento,
l'eco del dramma uman,
il fragile strumento vassallo della man.
Mite, gioconda, atroce, mi chamo Fedeltà :
un soffio è la mia voce,
che al novo di morrà.
_____
Voilà, je respire à peine
Je suis l’humble servante du Génie créateur :
il m’offre la parole, et moi je la répands vers le cœur…
Je suis l’accent du vers,
l’écho du drame humain,
le fragile instrument vassal de la main.
Douce, gaie, atroce, je me nomme Fidélité :
ma voix est un souffle
qui mourra au jour nouveau.
_____
Dame Kiri Te Kanawa en 1991 : La beauté incomparable de la voix et du timbre !
Maria Callas : Bien sûr ! Est-il besoin de commenter ?
Mirella Freni en 1991 : Le chant maîtrisé !
La grande Margaret Price à son apogée :
Quelle est votre préférence ?
Peut-être connaissez-vous d'autres interprétations de cet air qui vous plaisent particulièrement
?