4ème Symphonie de Bruckner
L'immense cathédrale sonore que constitue la quatrième symphonie d'Anton Bruckner
se termine par une coda (*) qui couronne l'oeuvre d'une façon sublime avec grandeur et profondeur spirituelle - émotion garantie ! ... Cette coda débute avec deux notes
jouées pianissimo par les violons, presque imperceptiblement, deux notes qui accompagnent, comme une plainte lancinante, l'immense crescendo final qui utilise toutes les ressources du très très
grand orchestre Brucknerien. Une montée vers le ciel ou une descente en soi-même, selon l'interprétation que chacun en fera.
La vidéo qui suit propose cette coda dirigée en 1993, en public, par le grand chef roumain Sergiu
Celibidache qui devait mourir trois ans après ...
Je suis bien conscient que l'écoute sur un smartphone, une tablette ou même sur les hauts-parleurs anémiques des ordinateurs portables, même s'il est possible d'ajouter des hauts-parleurs
additionnels, ne rend pas justice à Bruckner mais si cela pouvait donner envie à une seule personne d'écouter cet enregistrement (Que l'on peut trouver ICI, on peut aussi
écouter la totalité de l'oeuvre sur Youtube) ou un autre (Celui de Karl Böhm
par exemple) de cette oeuvre majeure, j'aurais transmis quelque chose, j'aurais atteint mon but et j'en serais heureux ...
Antiochus
(*) Coda : En musique, une coda (de l'italien « queue ») est le passage
terminal d'une pièce ou d'un mouvement. Sa durée est variable : parfois très courte, et parfois d'une étendue de nombreuses mesures.
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