Jean Sébastien Bach : Choral pour orgue BWV 645

7 Février 2012

Ton Koopman à l'orgue Silbermann (1714) du Dom St Marien à Zwickau (Allemagne) interprète : "Wachet auf, ruft uns die Stimme".... Où l'on peut constater l'étonnante modernité des mélodies de Jean Sébastien Bach. Avec, en prime, des images de la magnifique église "gothique flamboyant" et du non moins magnifique instrument !

Une autre façon d'interpréter cet envoûtant Choral BWV 645 ...
par l'organiste : Holger Gehring (filmé le 25 juin 2011).

On peut observer le jeu complexe du pédalier tout au long de l'oeuvre ...

Jean Sébastien Bach sur ce blog :
2ème suite pour orchestre en si mineur
Concertos brandebourgeois
J.S. Bach - Glenn Gould
Suites pour violoncelle seul : Rostropovitch
Cantate BWV 30 - Magdalena Kozena

Tag(s) : #MUSIQUE

Filippino Lippi

Eileen Farell - Mort d'Isolde - Richard Wagner

Commenter cet article

Alain

08/02/2012 12:34

Bonjour Antiochus 2 interprétations, 2 orgues aux sonorités différentes, 2 atmosphères; la 1ère sautillante et guillerette, la seconde assourdie et mélancolique -peut être un peu lassante. La modernité du thème principal ressort beaucoup mieux dans la 1ère. Merci

Répondre

ANTIOCHUS

08/02/2012 16:05

Salut Alain ... Content de te revoir ici ! C'est pourquoi j'ai mis ces deux interprétations ... extrèmes l'une par rapport à l'autre ... comment résister, en effet, à la tonicité de Ton Koopman ? Demain matin, une petite surprise pour toi ! Quel suspense ! Amitiés !

Valentine :0056:

07/02/2012 18:53

Ah ! ça c'est beau... Et en effet la balade dans l'église n'est pas mal, mais finalement l'orgue est plus joli que l'église elle-même. Cependant la première interprétation m'a déçue parce que trop rapide et surtout trop "sèche" pour mon goût ; et la seconde n'a commencé à me convenir qu'à partir de l'entrée du chant, car je n'aime pas le jeu utilisé pour la mélodie initiale, trop feutré par rapport à mes habitudes !! Dur, quand on a déjà quelque chose dans la tête. Merci en tous cas de ce partage. Et pour conclure, c'est un morceau vraiment très difficile à jouer ! Quelle indépendance faut-il dans les mains ! Alors ne parlons pas des pieds...

Répondre

ANTIOCHUS

08/02/2012 16:18

On ne joue pas Bach, on interpréte Bach (dit-on) ... les indications pour l'organiste sont des plus succintes (si j'en crois ce que j'ai lu à ce propos) quant à la technique, il est fabuleux de voir quels efforts elle exige ... J'ai vu - il y a longtemps - la toute-petite Marie-Claire Alain se contorsionner pour accéder aux différents claviers et au pédalier d'un grand orgue Cavaillé-coll ... et pourtant à l'oreille ça ne s'entendait pas du tout ! Bonne journée Valentine

Liliane

07/02/2012 10:55

Les sonorités de la première interprétation ont ma préférence...elles conviennent parfaitement à l'oeuvre et au lieu qui lui sert ici d'écrin. Ah! Si l'on pouvait assister à un concert d'orgue au creux d'un cirque de montagnes glacées! Bach suffirait à nous tenir chaud au coeur! On peut rêver??? Bise affectueuse d'âmiroir !

Répondre

ANTIOCHUS

07/02/2012 15:24

Bonjour Liliane, Deux interprétations bien différentes, c'est vrai ... mais l'une et l'autre ont leur intérêt ... Dans la première, Ton Koopman nous fait entendre un instrument exceptionnel et il sert l'oeuvre avec son habituelle énergie même s'il peut parfois nous laisser au bord du chemin de par cette qualité même ... Le second organiste et plus recueilli, il prend son temps et égrenne la mélodie avec doigté, avec un rythme plus lent ... l'atmosphère ainsi créée est bien plus chaleureuse et "humaine" ... (la chaleur n'est pas superflue quand on écoute Bach dans le cirque-des-montagnes-glacées ...) Avec toute mon amitié ...