Photo en blanc et en noir !

8 Octobre 2013

En photographie (comme au cinéma), le noir est blanc est extrèmement expressif et nous permet de donner libre cours à notre imagination ... Cette photo, que j'aime particulièrement, est une véritable oeuvre d'art, dans sa composition, sa texture et par le message qu'elle semble véhiculer ...
Elle semble raconter une histoire ... Quel récit, selon vous, pourrait-on faire à son propos ?

Photo tirée de la belle page Facebook Blanc & Noir ...

Tag(s) : #Photos

La vie antérieure - Charles Baudelaire - Colette Magny

CARPE DIEM

Commenter cet article

Annaty/joelle

08/10/2013 23:03

Tant d' impressions, les photos "prises" dans la Dombes, aux heures de mi-ombre et brume, le velouté du Noir et Blanc, premier amour du métier d' Héliogravure , amour premier de la solitude ... ... ... et puis, cet écrit de 1960 si longtemps endormi: Le ciel est vert, est vert de gris Le ciel qui fuit, qui fuit, qui fuit, A l' horizon là-bas, happé par le brouillard Le ciel gronde et pleure Mon coeur est vert, est vert de gris Mon coeur qui fuit, qui fuit, qui fuit, A l' horizon là-bas, happé par ton appel Mon coeur qui pleure, qui pleure ....... La pluie caresse mes joues et je bois cette pluie Mes mains gardent la pluie Mes larmes sont à toi ...... Le ciel est vert de gris et j'attend sous la pluie J'attend je ne sais quoi J'attend pour qui ne viendra pas L'orage roule, roule encore Tout devient vague, moi je suis là A te parler , et à t' attendre

Répondre

ANTIOCHUS

11/10/2013 09:39

Merci de nous confier ton beau texte ...il convient parfaitement à la photo me semble-t-il ... Amitiés Le ciel est vert, est vert de gris Le ciel qui fuit, qui fuit, qui fuit, A l' horizon là-bas, happé par le brouillard Le ciel gronde et pleure Mon coeur est vert, est vert de gris Mon coeur qui fuit, qui fuit, qui fuit, A l' horizon là-bas, happé par ton appel Mon coeur qui pleure, qui pleure ....... La pluie caresse mes joues et je bois cette pluie Mes mains gardent la pluie Mes larmes sont à toi ...... Le ciel est vert de gris et j'attend sous la pluie J'attend je ne sais quoi J'attend pour qui ne viendra pas L'orage roule, roule encore Tout devient vague, moi je suis là A te parler , et à t' attendre

Valentine :0056:

08/10/2013 15:35

C'est joli. Cela me rapelle Totoro, le film de Myasaki. on dirait qu'il attend un bus magique.

Répondre

Jacqueline

08/10/2013 11:48

probablement que le B/N accentue nos impressions....on va à l'essentiel! Bises l'ami

Répondre

ANTIOCHUS

11/10/2013 09:40

Quel "essentiel" chère amie Jacqueline ? (l'essentiel des uns n'est pas celui des autres ?) Bises !

michele

08/10/2013 11:15

Merveilleuse photo et merveilleuse histoire Liliane .....

Répondre

Liliane

08/10/2013 11:01

Il avait plu toute la nuit…et il n’était pas rentré ! Comment accepter ce qu’il avait dit avant son départ ? « Ne m’attends pas…il est hors de question que je revienne dans ce trou perdu ! » Seule dans la brume, elle attendait, malgré tout, son retour. Comment supporter cette déchirure, cette plaie béante ? Il était le fil ténu qui la reliait à la vie …accepter c’était mourir… Non, pas mourir physiquement…ça, c’était plutôt simple ! Mais sentir s’éteindre lentement cette lumière qui ne brillait que pour lui…ça, ce serait une vraie torture. Alors, elle se posta au bord du chemin, celui où elle avait vu sa silhouette rapetisser puis disparaître dans l’ombre du soir. Là, elle guettait le jour…l’aube laiteuse … L’espérance était vitale…Il allait revenir…il ne pouvait en être autrement…Il lui avait dit, bien plus tôt … « Tu es mon soleil, ma vie » ! Alors…rentrer, ce serait l’abandonner … Des heures durant, immobile, transie et trempée, elle attendit …Elle avait tant fixé le bout du chemin boueux que quand une ombre se détacha au loin, elle ne la vit pas et se décida enfin à rentrer. Quand elle entendit des pas écraser l’herbe derrière elle, elle n’osa pas se retourner, se mit à courir, effrayée par un espoir qui pourrait être déçu…mais les pas se mirent à courir aussi… Elle n’avait plus de souffle, son cœur battait la chamade…et si c’était lui ? Epuisée, elle s’arrêta et se retourna…Il était là, oui, c’était lui…il était revenu …le fil n’était pas rompu !

Répondre

ANTIOCHUS

11/10/2013 09:47

Merci de répondre (joliment) à la question posée dans ce billet Liliane ... très beau texte à la fois sensible et maîtrisé ... je n'en doutais pas ! Affectueuses bises,