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4ème film de la catégorie Films Cultes (articles publié dans la communauté Cinéculte) ... un film de l'incomparable Federico Fellini, à l'époque où le cinéma italien était un des plus intéressant et inventif du monde
... Une des sources de mon extraordinaire amour de l'Italie est incontestablement le cinéma italien ... les Fellini, Pasolini, Visconti, Ettore Scola et autres Dino Risi ont
participé à mon envie de découvrir ce pays au passé si riche et si présent ...
SATYRICON
Il s'agit d'un film franco italien de Federico Fellini sorti en 1969. Parmi les chefs-d'oeuvre du cinéaste italien il se situe entre "Juliette
des Esprits" (1965) et "Fellini Roma" (1972). Le scénario est tiré du roman de l'écrivain latin Petrone
(14-66), dont il ne nous est parvenu que des fragments.
Synopsis
Dans une Rome antique imaginaire et baroque , sous le règne de Néron, Encolpe et Ascylte (Hiram Geller et Martin Potter) tous deux étudiants habitent ensemble dans le quartier
souterrain de Suburre, ils y vivent d'expédients et se disputent les faveurs de leur jeune esclave Giton. Dans ce monde décadent où orgies et autres festins sont courants, où la morale est
absente, les trois comparses, à la fois unis et désunis, vivent différentes aventures au gré de leurs rencontres.
Cette trame permet à Fellini de nous donner à voir ses fantasmes, de filmer à la fois l'extrême beauté et l'infinie laideur avec une fascination certaine pour cette dernière. Des images
insolites et bizarres nous procurent des émotions inédites et nous vibrons de peur, d'espoir ou de plaisir à l'instar des deux héros.
Distribution
Martin Potter
Hiram Geller
Magali Noël
Alain Cuny
Capucine
Scénario
Federico Fellini
Musique
Nino Rota
Fondement du film par Federico Fellini lui-même : (site
source)
"J'avais relu Petrone et j'avais été fort séduit par un détail que je n'avais pas su remarquer auparavant : les parties qui manquent, donc l'obscurité entre un
épisode et l'autre. Cette histoire de fragments me fascinait pour de bon. Le livre me fait penser aux colonnes, aux têtes, aux yeux qui manquent, aux nez brisés, à toute la scénographie
nécrologique de l'Appia antica, voire en général aux musées archéologiques. Des fragments épars, des lambeaux qui ressurgissent de ce qui pouvait bien être tenu aussi pour un songe, en grande
partie remué et oublié. Non point une époque historique, qu'il est possible de reconstituer philologiquement d'après les documents, qui est attestée de manière positive, mais une grande galaxie
onirique, plongée dans l'obscurité, au milieu de l'étincellement d'éclats flottants qui sont parvenus jusqu'à nous. Je crois que j'ai été séduit par la possibilité de reconstruire ce rêve, sa
transparence énigmatique, sa clarté indéchiffrable. Le monde antique, me disais-je, n'a jamais existé, mais indubitablement, nous l'avons rêvé ."
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Deux extraits vidéo ...
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