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"La musique met l'âme en harmonie avec tout ce qui existe"
Oscar Wilde (1854-1900)
L'air de Don José : "La fleur que tu m'avais jetée"
extrait de CARMEN de Georges Bizet
par LE ténor qui monte
Jonas Kauffmann
L'étonnante prestation de ce ténor wagnérien, au physique inhabituellement harmonieux
qui possède un type de voix très rare : "Helden ténor" (ou ténor héroïque)
l'équivalent masculin des sopranos dramatiques dont Nina Stemme est un remarquable exemple.
Un autre Helden ténor, de la génération précédente : Ben Heppner
Un autre air célébrissime de CARMEN : "Habanera"
La fleur que tu m'avais jetée,
Dans ma prison m'était restée.
Flétrie et sèche, cette fleur
Gardait toujours sa douce odeur;
Et pendant des heures entières,
Sur mes yeux, fermant mes paupières,
De cette odeur je m'enivrais
Et dans la nuit je te voyais!
Je me prenais à te maudire,
À te détester, à me dire :
Pourquoi faut-il que le destin.
L'ait mise là sur mon chemin?
Puis je m'accusais de blasphème,
Et je ne sentais en moi-même,
Je ne sentais qu'un seul désir,
Un seul désir, un seul espoir:
Te revoir, ô Carmen, ou, te revoir!
Car tu n'avais eu qu'à paraître,
Qu'à jeter un regard sur moi,
Pour t'emparer de tout mon être,
Ô ma Carmen!
Et j'étais une chose à toi
Carmen, je t'aime!
_______
Voir aussi : Jonas Kauffman Werther Opéra Paris Bastille
Oscar Wilde (1854-1900)
L'air de Don José : "La fleur que tu m'avais jetée"
extrait de CARMEN de Georges Bizet
par LE ténor qui monte
Jonas Kauffmann
L'étonnante prestation de ce ténor wagnérien, au physique inhabituellement harmonieux
qui possède un type de voix très rare : "Helden ténor" (ou ténor héroïque)
l'équivalent masculin des sopranos dramatiques dont Nina Stemme est un remarquable exemple.
Un autre Helden ténor, de la génération précédente : Ben Heppner
Un autre air célébrissime de CARMEN : "Habanera"
La fleur que tu m'avais jetée,
Dans ma prison m'était restée.
Flétrie et sèche, cette fleur
Gardait toujours sa douce odeur;
Et pendant des heures entières,
Sur mes yeux, fermant mes paupières,
De cette odeur je m'enivrais
Et dans la nuit je te voyais!
Je me prenais à te maudire,
À te détester, à me dire :
Pourquoi faut-il que le destin.
L'ait mise là sur mon chemin?
Puis je m'accusais de blasphème,
Et je ne sentais en moi-même,
Je ne sentais qu'un seul désir,
Un seul désir, un seul espoir:
Te revoir, ô Carmen, ou, te revoir!
Car tu n'avais eu qu'à paraître,
Qu'à jeter un regard sur moi,
Pour t'emparer de tout mon être,
Ô ma Carmen!
Et j'étais une chose à toi
Carmen, je t'aime!
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Voir aussi : Jonas Kauffman Werther Opéra Paris Bastille