Tentative de mise en
cohérence de vos phrases citées dans : Petit jeu de fin de vacances ... désolé pour Canelle, Alain, les cafards, Anne-Laure, et anti qui sont
arrivé après la création du texte qui suit ...
Intérieur - jour - fin d'après-midi -
le soleil réchauffe le décor un peu fané d'un salon de style, au plafond haut et aux boiseries dorées ...
... De toute façon, avec Élisabeth, les mots n'avaient aucune importance et n'en avaient
jamais eu …Côte à côte, ils arrivèrent à l'autre
bout du hall, et franchirent un passage qui menait à un escalier en spirale de marbre blanc.
"Est-ce
jamais le moment ?" reprit-elle pensive "j'ai noté l'heure quand je suis partie", poursuivit-elle. A ce genre de phrase il répondait toujours, non sans une certaine
malice : "Cette implication est un mélange subtil d'abandon et d'engagement", de toute façon elle ne l'écoutait pas … elle n'écoutait jamais. Continuant dans le non-sens, sans
souci d'à-propos, il poursuivit, sans trop y croire, et sans doute pour
faire l'intéressant :" Quiconque a regardé le soleil
fixement, croit voir devant ses yeux voler obstinément , autour de lui, dans l'air, une tache livide" . Elle répliqua, comme à elle-même :
" La sexualité des hommes est perçue, par les autres hommes, comme agressive et nocive à leur égard, sans compter les croyances relatives à l'idée d'imprégnation." Il
ressentit alors violemment : haine, indifférence, agressivité à son égard. En observant son regard où il pouvait lire quelque chose comme (il l'a connaissait si bien) :
pas en raison de son amour mais de ses espérances trompées … loin d'être sincère, il affirma, comme une sentence "c'est pourquoi un tel calme règne
ici"
Les murs vieil-or du somptueux salon désert semblaient pourtant murmurer : votre présence nous comble.
Une pensée lui traversa l'esprit : Une cause une raison, un sens manquent en profondeur, aussi bien aux phénomènes physiques qu'aux buts et désirs humain, se dit-il en
contemplant son reflet dans un miroir en pied … Il se regarda, sidéré : le poil ras, tout blanc, certes, mais encore gaillard et l'œil vif, menton dans un arc parfait.
Indifférente à ses états d'âmes, Élisabeth continua de sinuer dans sa fluide robe blanche. Passant devant deux sublimes gravures,
au mur, elle les regarda distraitement et continua son chemin le laissant là, aussi perplexe que désabusé. Comme la fin d'une scène maintes fois jouée ...
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Les auteurs des phrases écrites en gras sont : Jacqueline - Maryvonne - Mazzia - Giraudet - Liliane - Bénédicte - LaFée - Anne-Marie - F. La débutante - Jean - Pasteline et Marine D. Merci à tous ! (quelle phrase est proposée par qui, en allant voir sur le précédent billet)
C'est mon tout premier exercice d'écriture aléatoire votre avis est donc le bienvenu !